Candidats: comment optimiser vos profils ?
Avant de rédiger votre annonce et de proposer vos services pour des missions régulières ou ponctuelles, voici quelques conseils pour vous aider à remplir votre profil et compléter vos revenus en étant à la retraite. Ils pourront paraître évidents à certain(e)s d’entre vous mais il est toujours utile d’avoir un pense-bête sur lequel s’appuyer. La première impression d’un recruteur potentiel va se faire ici, alors autant vous montrer sous votre meilleur profil…
L’essentiel est que vous maitrisiez le sujet, soyez investis et enthousiastes et mettiez le recruteur en totale confiance.
Concernant sa description, plus vous serez précis, plus vous augmenterez vos chances d’attirer l’attention sur votre candidature. Les recruteurs cherchent des compétences et profils spécifiques, offrez-leur toutes les clés pour avoir envie de travailler avec vous.
La rémunération est effectuée directement par le recruteur auprès du senior, en espèce ou par tout autre moyen de paiement convenu entre les deux parties.
Les cotisations que vous versez alors sont des cotisations de solidarité et n’influenceront pas le montant de votre prestation AVS, si votre revenu n’excède pas 1’400.- CHF par mois.
Si votre revenu excède cette somme, vous devrez verser des cotisations calculées sur la différence.
Recruteurs:
trouvez un senior pour votre projet.
Vous n’avez pas besoin d’être enregistrés, il vous suffit juste de remplir les champs de recherche du formulaire disponible sur la page d’accueil du site. Tous les profils correspondant à vos critères vous sont alors directement accessibles. Afin d’être sûr de votre choix, vous pouvez prendre contact avec le candidat dont l’expérience vous intéresse et échanger avec lui ou elle. Ce premier contact permettra aux deux parties de faire connaissance et créer un lien de confiance.
Vous avez ainsi la garantie d’engager votre personnel de maison conformément à la loi.
Comment
ça fonctionne ?
Gozen est un portail spécialisé qui propose un service de e-recruiting exclusivement pour seniors à la retraite et domiciliés en Suisse, afin qu’ils puissent compléter leurs revenus et garder une activité ponctuelle ou régulière.
Ce service de mise en relation, ou petites annonces, permet à tout résident suisse de solliciter les services de personnes âgées pour des missions de toute durée et de tout type.
Actuellement, pour chaque retraité il y a 4 personnes professionnellement actives. En 1900, cette proportion était de 1 pour 10 (source : département fédéral des affaires étrangères). 21,8% des Suisses âgés de plus de 65 ans sont considérés comme bénéficiant d’un pouvoir d’achat insuffisant, contre 12,8% en moyenne pour les pays de l’OCDE. Le taux de pauvreté varie selon les groupes d’âge : 19% des retraités âgés de 66 et 75 ans sont pauvres alors que chez les plus de 75 ans, le taux monte à 26%.
Le tiers des 65-69 ans travaille encore, selon l’Office fédéral des assurances sociales. Sur l’ensemble de la population des 65 ans et plus, l’OCDE estime que 27% des Suisses sont encore actifs.
La réalité helvétique n’a rien d’exceptionnel : en France, 28% de la population de plus de 65 ans continue de travailler. En Allemagne, le taux atteint 32%. Au Japon, 35,5%.
Peur d’être inactifs.
La bonne nouvelle, côté Suisse, c’est que la majorité de ces seniors maintiennent leur activité par choix.
«Nous pensions que les retraités actifs l’étaient essentiellement par nécessité. En réalité, cette catégorie de personnes est minoritaire», explique Philippe Wanner, professeur de démographie à l’Université de Genève et auteur d’une étude traitant de la situation économique des retraités publiée en 2008. «J’estime que le quart à peu près des retraités qui restent actifs le font par nécessité. Les autres travaillent par choix.»
Un choix dicté par le goût de l’activité professionnelle, l’envie de se concentrer sur les pans les plus intéressants de celle-ci, le besoin de reconnaissance sociale ou encore la cohabitation avec un conjoint plus jeune toujours actif.
À cela s’ajoute souvent la peur de tout arrêter. «Le système actuel engendre en général une cessation brutale de l’activité qui peut être très déstabilisante», observe le patron d’AvantAge, Guy Bovey, organisateur de séminaires de préparation à la retraite.